Mon univers se promène
entre le réel et l'imaginaire,
entre l'ici et l'ailleurs,
entre les joies et les peurs,
entre le calme et le bordel.
Je vous y souhaite la bienvenue.
Il y a
quelque chose qui cloche… C’est le Caribana…et il ne pleut pas !
Presque un miracle quand on repense aux deux dernières éditions qui s’étaient
déroulées dans une mare de boue et sous une pluie battante !
Ce soir,
programme pop-rock pour Charlotte et moi : Travis tout d’abord. Le quatuor
écossais balance sa pop mélodique et tranquille, pour le plus grand bonheur
d’une foule relativement importante, pour dire qu’on est un jour de semaine.
Ils alternent les titres, mais laissent la part belle à leurs anciens albums,
ce qui n’est pas pour nous déplaire. Le chanteur est en lien constant avec le
public. Il descend même dans la foule à un moment, remonte jusqu’à quelques
mètres de nous, danse avec une fille du public avant de faire demi-tour. Il
nous exhorte à applaudir, nous encourage à chanter… Très bon enfant, très
tranquille… très sympa ! Ils terminent sur Flowers in the Window, joué en acoustique par
le chanteur, avec les musiciens regroupés autour de lui pour faire les chœurs.
Un concert dont on sort le sourire aux lèvres !
Travis : musique 17/ 20 show 16 / 20 public 18 / 20 - - - - - - moyenne 17 / 20
A minuit
pile, c’est au tour de Chris Cornell de débarquer sur la Grande Scène. Les
premiers morceaux sont vraiment convaincants, étranges mélanges de hard rock,
d’électro et d’on-ne-sait-quoi, servi par la voix si particulière de Chris.
Problème : il se fait tard, et peu à peu les gens s’en vont. Il finit par y avoir d’immenses espaces vides
dans la foule – si on peut encore appeler ça comme ça. Pas facile pour le
groupe de continuer, mais ils assurent…jusqu’à ce qu’une bouteille en plastique
partie du public atteigne Chris en pleine figure. Celui-ci voit rouge, saute de
scène, apparemment déterminé à trucider quelqu’un… Sur scène, les musiciens
continuent à jouer d’un air inquiet. Puis Chris remonte sur scène. Il termine
le morceau avant de déclarer que « si quelqu’un a quelque chose à dire,
qu’il vienne sur scène au lieu de se planquer dans la foule comme un lâche – be a man ! ». Houlà… Nous, on
est mortes de honte. Ce n’est pas demain la veille qu’il va revenir en
Suisse !
Il termine
néanmoins le concert mais sans s’attarder outre mesure. Il clôt sur deux
morceaux de son ancien groupe Audioslave, répondant ainsi à nos hésitations à
savoir si oui ou non il en avait fait partie. Par contre, pas de You know my
name. Déception…
Il ne nous
reste plus qu’à rentrer. Suite des festivités : samedi !
Chris Cornell : musique 16/ 20 show 15 / 20 public 16 / 20 - - - - - - moyenne 16 / 20
Au beau
milieu de la session d’examen de printemps, j’avais rendez-vous avec Tryo, à
l’Arena, pour la 3ème fois. J’ai adoré le dernier CD et j’attendais
avec impatience de les entendre jouer certains titres.
Une fois
dans la place, surprise. La scène est installée en T, avançant dans le
parterre. Un immense drap blanc cache l’intégralité de la scène. Après une
première partie décevante, comme très souvent, les cinq du « tryo »
débarquent. Ils commencent par une jolie rétrospective de leurs morceaux les
plus anciens : La main verte, Elle est plus forte que toi la crise, etc.,
ce qui surprend une partie du public, plutôt très jeune. Ca ne nous rajeunit
pas tout ça ! Ensuite viennent les morceaux du nouveau CD, entrecoupés des
classiques des albums intermédiaires. Ils font des allers-retours entre la
scène proprement dite et le T. Placés pile au milieu, on pivote sur nous-mêmes
pour les suivre du regard.
Les
nouveaux morceaux sont soutenus par des clips vidéo projetés sur une grande
toile de fond. A commencer par Mrs Roy qui, après qu’ils aient joué aux ombres
chinoises, voit le grand drap blanc s’effondrer. Des symboles hindis genre
lettres de feu s’affichent en fond. Il y aura aussi un petit bonhomme stylisé
pour Quand les hommes s’ennuient, des images de touaregs pour Abdallah…
Les moments
incontournables ? Ce sont toujours un peu les mêmes. Les impros de percussion (vidéo ci-dessous) et les morceaux phares : Désolé pour hier
soir, Yakamonéyé, Pompafrik, et forcément L’Hymne de nos campagnes, qui boucle
presque deux heures de concert. Trop peu ! Il en reste tellement qu’ils
n’ont pas faites. Et notamment les deux que je voulais absolument entendre
(perdu !) : Poussière d’étoiles et Le Temps… Une bonne excuse pour
les voir encore une fois ? Ca se pourrait ! On ne s’en lasse pas, et
ce sont toujours de bons moments, même après les années…
Tryo : musique 18/ 20 show 19 / 20 public 18 / 20 - - - - - - moyenne 18 / 20
Enfin,
quand je disais qu’on en restait là… J’oubliais un dernier passage à l’Arena
avant de partir en vacances ! C’est Bénabar que je vais voir cette fois.
Initialement, pour son anniversaire et avec Maman. Une clavicule pétée plus
tard, c’est Mathilde qui profite du billet et qui m’accompagne…
On ne sait
pas trop à quoi s’attendre. Je me souviens du personnage, en 2004, au Forum
Meyrin, alors qu’il était encore quasiment inconnu. Aujourd’hui, il paraît
qu’on joue à guichets fermés. Et effectivement, on se mêle à une foule dense en
tenant (avec succès bien sûr) de se rapprocher de la scène. Les lumières
s’éteignent…
Une
première partie…surprenante ! Charlotte Marin, une blondinette fofolle en
robe rouge pétant, montée sur talons hauts, qui nous chante les déboires de la
vie de femme… Tellement vrai ! Les textes sont drôles, les airs
entraînants, et le personnage plus qu’attachant. On est surpris en bien
(tudieu) ! Elle quitte la scène en remerciant Bénabar d’avoir accepté
« d’assurer sa deuxième partie ». Certes !
Lorsque les
lumières se rallument sur scène, un moment plus tard, celle-ci a bien changé.
Une quantité impressionnante d’instruments divers sont répartis partout, et une
sorte d’immense estrade crée plusieurs étages scéniques…
Effectivement,
ils arrivent en nombre. Neuf musiciens plus notre chanteur préféré ! Dans
un costume bleu électrique, il salue la foule d’un « Bonsoir
Genève ! ». Et c’est parti. Deux heures de pur bonheur. Il y a les
chansons bien sûr, déjà drôles, touchantes, émouvantes. Mais il y a aussi le
jeu scénique des musiciens qui ne cessent de changer de place, d’esquisser le
même pas de danse. Il y a Bénabar lui-même qui témoigne d’une énergie folle,
courant partout. Et enfin, il y a la mise en scène ! On le sent proche du
public, il fait des blagues pas drôles… Il nous assure qu’il nous aime, nous le
public suisse. D’ailleurs il prend notre défense quand ses collègues nous
critiquent. Même que ça ne lui arrive pas souvent de dire comme ça du bien des
gens, n’est-ce pas les mecs ? C’est là qu’une femme dans le public lui
hurle que c’est pas vrai, qu’elle était à Lyon et qu’il disait la même chose.
Il ne se laisse pas démonter, nie farouchement. D’ailleurs, Lyon, il ne voit
même pas où c’est. Il ne tourne qu’en Suisse lui ! Infréquentable le
bonhomme ? C’est bien possible. Mais il l’assume.
La Berceuse
est un moment fabuleux. Les musiciens groupés sur les marches forment un chœur,
et ils nous font la chanson a capella. Grand moment lorsque Bénabar essaye
d’hypnotiser le public « Tu n’entends plus que le son de ma voix. A trois,
tu vas dormir… ». Il n’arrive pas à garder son sérieux et la foule ne
l’aide pas. Nous pleurons déjà de rire lorsque, sur le dernier vers « Pour
me faire pardonner, je vais te jouer un peu de trompette », les musiciens
hurlent, épouvantés « NON !!! ». Le noir se fait sur scène, et
quand les lumières se rallument quelques secondes plus tard, nos joyeux lurons
ont pris la pose sur scène, genre arrêt sur image, tournés vers Bénabar d’un
air épouvanté alors que celui-ci les boude. La voix off du chanteur
résonne : « C’est à ce moment-là que Bénabar se demanda si ces
musiciens l’appréciaient vraiment à sa juste valeur…». Sur un bruit d’appareil
photo, les lumières se ré-éteignent et se rallument. Ils ont changé de pose, et
font maintenant des doigts d’honneur au chanteur. « Il lui sembla même que
son autorité au sein du groupe était remise en question », continue la
voix off. Et d’enchaîner comme ça à propos des répétitions et de la tournée. Le
public est hilare. C’est juste énorme !
Un peu plus
tard, alors qu’il joue une chanson « triste », une femme dans le
public se met à le siffler et à pousser des cris stridents. Le public suit et
Bénabar a de la peine à se ravoir. « C’est bien la peine de se casser le
cul à écrire des chansons tristes ! Je vais plus prendre votre défense si
vous continuez comme ça… ».
Mais le
plus beau reste la chanson du « Pas du tout ». Le principe est
simple, à la fin de chaque vers, on doit chanter « pas du tout ». Ce
qui donne des dialogues du genre
« je
peux vraiment être fier, ma chanson elle est super »
« pas
du tout… »
« elle
est belle et bien pensée, tout le monde va l’adorer »
« PAS
DU TOUT !!! ».
Ils ont
tellement l’air de s’amuser sur scène, ils nous le communiquent tellement… On
rit, simplement, d’un bout à l’autre de la soirée.
Lorsqu’il
nous quitte, après plus de deux heures de concert, j’ai le sourire aux lèvres.
C’était un concert, c’était un spectacle, un show, une comédie… C’était du
bonheur. Il a bien évolué le petit bonhomme – et ça fait plaisir. Il nous aura
servi des anciens morceaux comme des nouveaux, mais toujours avec la même
recherche et le même plaisir. A noter par contre que sa mémoire ne s’améliore
pas. A Meyrin il avait déjà dû s’excuser d’un « oubli intempestif de
paroles », et il nous refait le coup ce soir, zappant une fois ou deux un
couplet. En même temps, étant donné la quantité de texte qu’il doit
emmagasiner, on lui pardonne !
Ce soir, on
nous l’a prouvé : la chanson française se porte bien.
Bénabar : musique 18/ 20 show 20 / 20 public 18 / 20 - - - - - - moyenne 19 / 20
Le marathon
des concerts s’achève ce soir, aux Docks, avec la prestation de The Virgins.
Après la St Jakosbhalle samedi, l’Arena mardi, et les Docks ce soir, j’ai
l’impression de vivre une miniaturisation de la salle ! Qu’importe. Ce
soir, Yaelle, Florian et moi, nous sommes au premier rang !
Première
partie : Joseph of the Foutain…plus ou moins convaincante (comment ça, c’est ce que je dis
toujours ?!). Plutôt convaincante parce que bonne musique. Thèmes
intéressants, originalité. Plutôt pas convaincante parce que problèmes de
réglages de son, que le batteur tape comme un sourd, qu’on n’entend pas la
basse et à peine le chanteur… et surtout parce que le chanteur en question
n’est pas du tout crédible ! Il nous parle en anglais, alors qu’ils
viennent…de Nyon ! Il a trois canettes de bière alignées au pied de la
batterie et y pioche allègrement à chaque intervalle musical, se fumant même
une clope de temps en temps… T’es pas Brian Molko mon grand ! Faut arrêter
de se la jouer grande star…
Bref, ils
s’en vont bien vite, et après une courte pause, nos lascars déboulent. La salle
s’est remplie d’un seul coup, et pas de gens gentils qui restent sagement à
leur place. Les pogos commencent dès les premières notes de musique, pour
connaître un paroxysme sur Rich Girls puis se calmer gentiment (ils sont
peut-être morts ?). Mais revenons à nos musiciens. Eux, ils ont
compris : ils boivent de l’eau !
Le chanteur
est énorme : très grand, élancé, il porte des chaussures jaune canari
et…une combinaison de mécanicien, noire. Certes… Quand il commence à
s’échauffer, il en enlève le haut, découvrant un magnifique t-shirt XXL bleu
marine avec un gros symbole du ying and yang… Simplement énorme !
Ils
balancent tous les titres de leur CD – normal, c’est le premier. Et si une
bonne partie du public connaît et reprend Hey Hey Girl,Private Affair ou
encore Murder, c’est tout de même Rich Girls qui séduit le plus. L’ambiance est
survoltée, ça saute…un peu trop.
Rapidement,
il semble qu’on a fait le tour du répertoire. On mise sur un bis (et on ne
dirait pas non !) mais ils nous jouent plutôt des inédits. Prochain CD en
vue ?!
Quoiqu’il
en soit, ce fut un très bon petit concert. Un groupe qui promet et qu’il faut
suivre de près… Parce que nous aussi « on kiffe le groupe » !
The Virgins : musique 18/ 20 show 17/ 20 public 17/ 20 - - - - - - moyenne 17 / 20
Mardi 31
mars, nous nous retrouvons, Jonna et moi. Ce soir, direction l’Arena, pour la
comédie musicale de l’année : Mamma Mia, romance sur une île grecque dont
l’intrigue s’articule autour des chansons d’ABBA.
On a fait
un pari risqué : prendre les places les moins chères, tout en haut des
gradins et excentré. Etant donné que le show se donne deux semaines pleines
dans notre chère Arena, et que la population genevoise n’est pas si importante,
le calcul était vite fait : avec un peu de chance, il resterait
suffisamment de places libres pour qu’on puisse se replacer furtivement dès
l’extinction des lumières…
Pari
tenu ! Nous voilà mieux placées, bien au centre… Le plus drôle dans
l’histoire : tout notre gradin a suivi notre mouvement et remplit les
rangs inférieurs. Sur scène, le rideau se lève. Coincés entre le pied de la
scène et les barrières de sécurité qui délimitent le parterre, une dizaine de
musiciens prennent leurs partitions…et les premières notes de Mamma Mia
résonnent.
Le décor
est redoutablement bien pensé : deux pans de mur en arcs de cercle qui
peuvent pivoter et former une combinaison de décors différents. Tout commence
lorsque Sophia poste ses trois fameuses lettres… Puis ses amies la rejoignent –
la première chanson de la soirée sera Honey, Honey. On se rend vite compte que
le film n’a rien inventé du tout ! Tous les petits détails ont été repris,
et c’est avec grand plaisir qu’on les retrouve : les chants dans le
sèche-cheveux, les tenues délirantes, et même les garçons qui dansent en palmes
et combinaison de plongée ! Dantesque !!
L’histoire
se poursuit au rythme des chansons et les personnages apparaissent les uns
après les autres. Vus de loin, ils ressemblent beaucoup à leurs homonymes
cinématographiques. On ne se perd pas ! Le public met un peu de temps à se
décoincer, mais finalement les gens se lâchent, et alors que des
applaudissements nourris rythment les plus grands tubes d’ABBA (Gimme, gimme,
gimme !, Voulez-vous, Dancing Queen ou encore Mamma Mia), on entend chantonner
les paroles autour de nous. L’audience est hétérogène : des parents, des
enfants, des jeunes et des moins jeunes… Le phénomène ABBA rassemble les
générations !
Après plus
de deux heures de bonheur, de rires et de chansons, nos deux protagonistes s’en
vont vers un beau lever de lune, fredonnant I Have a dream… Mais le show ne
s’arrête pas là, toute la troupe revient et bisse Dancing Queen et Mamma Mia.
Les héros ont revêtu pour l’occasion leurs tenues les plus… heu…
colorées ? Non, ce n’est pas exactement le mot. J’hésite entre
« kitchs », « scintillantes », « originales »…
Peut-être que l’expression exacte est : « énormes » !!!
Au sortir
de la salle, 3'000 personnes ont le sourire aux lèvres, fredonnent des tubes
indémodables et esquissent un pas de danse… Il y a quelques jours, la Tribune
de Genève titrait : « Mamma Mia vient redonner le sourire aux
Genevois ». Je n’aurai pas su mieux dire. Un spectacle toujours drôle,
vivant, efficace. Une performance impeccable. L’idée du siècle ? Ca se
pourrait…
Sous une
pluie torrentielle, nous voici entassés dans ma petite voiture, en route pour
Bâle. Nous, c’est Florian, Jonna, Aude et moi. Réunis pour un spectacle
unique : les finlandais de Nightwish à la St Jakobshalle, et, en passant,
mon 100e concert…
Nous
partons de Genève, Jonna et moi. Faisons un crochet par Ferney pour prendre
Aude, et un deuxième à Lausanne pour récupérer Florian. Tout le monde est là,
et le coffre est plein à craquer : glacière, boissons, nécessaire à
sandwichs, chouquettes, caracs, pains au chocolat, biscuits salés, fraises…
Nous, quand on fait les choses, on les fait bien !!!
Le trajet
se passe sans histoires. Pas mal de circulation, et un temps vraiment pourri,
mais nous arrivons dans les délais aux alentours de notre fameuse Halle.
Gasp ! Une foule interminable se presse de tous les côtés du bâtiment… Et
reste la question principale : se parquer ! Logiquement (ou bêtement,
ça dépend du point de vue), nous tentons notre chance au St Jakobspark, juste
sous le St Jakobsmarket. Mauvaise idée. Le parking souterrain est bondé, on ne
trouve aucune place… D’un côté, tant mieux, parce que le tarif horaire était
affolant ! On ressort, bien décidé à réitérer l’exploit de Berne. Une rue
à gauche, une rue à droite… Tiens, c’est quoi ce chemin qui monte ? Allez,
on essaye. Miracle, une place !!! Nous sommes parqués juste en face de la
Halle, sur une espèce de petite colline, à peine séparés par la route et un
ruisseau. Trop beau !
Le coffre
nous sert de table de pique-nique alors que nous nous confectionnons des
sandwichs. On embarque aussi des berlingots de jus d’orange. Nous y en a très
organisés ! Et puis, on y va (quand même !). La queue n’est
finalement pas si longue, et on est rapidement à l’intérieur. Les jus de fruits,
les sandwichs et même l’appareil photo passent le contrôle de sécurité sans
soucis, par contre on nous prend le billet entier. Snif ! Qu’est-ce que je
vais accrocher au mur moi ?! On se balade un peu – l’endroit est immense –
et on se sent légèrement décalés, dans cette foule gothique, noire à piques.
NB : Jonna est en rayure rose et rouge, Aude en vert et blanc, moi en bête
jeans, mais j’ai fait l’effort du top noir ! On rigole aussi devant une
grande table recouverte de ceintures, colliers, bracelets et autres accessoires
à piques, visiblement confisqués. Vu que pas mal de gens en portent encore, on
suppose qu’il doit y avoir une taille maximum tolérée… Mais assez discuté, nous
pénétrons dans l’enceinte même de la salle.
C’est…immeeeeennnnse !
Des gradins, sur les quatre côtés, s’élèvent à des hauteurs vertigineuses, et
le parterre semble infini ! C’est bien la scène, le petit truc, tout
là-bas de l’autre côté ?! On va grossir les rangs déjà amassés devant la
scène, essayant de bien se placer. Surprise numéro 1 : les
spectateurs sont plutôt très jeunes…et dans les gradins, plutôt très vieux.
C’est la garderie le parterre en fait ?
Surprise
numéro 2 : ça parle essentiellement français, voire un peu italien. Heu…on
n’est pas à Bâle ici ?! Mais où sont les autochtones ?! On retrouve
(surprise !) Florent et son cousin. C’était bien la peine d’aller si
loin ! Et bien tôt, les lumières s’éteignent, on est bons pour la première
partie !
… Mouais.
Un groupe finlandais uniquement féminin… Sympa mais pas vraiment convaincant.
La pianiste regarde à peine son clavier, la guitariste est souvent à
contre-temps. On soupçonne presque un gros playback. Mais elles ne s’éternisent
pas et cèdent bientôt la place à Pain. Mais thieu le truc de métalleux !
Méchamment méchant, et vachement plus motivant. N’empêche que c’est pas ce que
j’écouterai tous les soirs au coucher. Puis eux aussi désertent la scène. Ca y
est, cette fois c’est la bonne !
Lorsque le
rideau se lève pour la 3ème fois, le décor a changé. Dans une
ambiance bleutée, on devine une immense ancre au milieu de la scène. Les
claviers sont planqués dans une barque échouée. En arrière-plan, un grand
drapeau confirme en écriture attachée ceux que l’on attendait : Nightwish…
Un homme
seul, assis au milieu, se met à jouer d’un étrange instrument. Celui que l’on
avait entendu maintes fois sur le CD, en se demandant bien ce que ça pouvait
être. Verdict : une cornemuse. Mais attention : une cornemuse
irlandaise atypique, qui ne produit pas le bourdonnement habituel de
l’instrument (merci au papa de Jonna pour ces éclaircissements !). Les
musiciens le rejoignent peu à peu et développent le thème. Une douce musique
remplit l’immense halle. On se croirait en Irlande, ou en Ecosse, ou ailleurs…
Et enfin,
les choses sérieuses commencent. Résonnent les accords de Seven Days to the Wolves. On avait parié
sur The Poet and The Pendulum en entrée, on a perdu ! Mais ce choix reste
étrange. La chanteuse arrive… Le choc ! Pas toute fine, en robe-salopette
noire…et surtout blonde. Très très blonde. Avec en plus une coupe bizarrement
dégradé qui fait que, de face, ses cheveux semblent carrément courts. Ca choque
un peu…
Mais rapidement, elle s’affirme. Au fond, elle n’est pas
Tarja, elle a son propre personnage, et elle ne tarde pas à convaincre, par sa
gestuelle, ses attentions pour le public et sa voix, qui peine quand même un
peu au début.
A partir de là, les choses s’enchaînent. Nous avons quand
même droit à notre Poet and Pendulum. L’ambiance s’électrise, et la scène
s’enflamme, et pas qu’au sens figuré ! Ils n’ont pas lésiné sur les
moyens. De grands jets de flamme rythment le morceau, des explosions, des feus
d’artifice divers…et les quinze minutes s’achèvent sur une pluie de mousse
tombée du plafond qui rafraichit nos visages rougis par la chaleur ambiante.
Un moment plus calme ensuite. L’instrumental Last of the Wilds, suivi par The
Islander. L’étrange musicien revient, cette fois avec une drôle de flûte,
rebaptisée par moi la flûte à six schtroumpfs. La chanteuse et le guitariste
sont assis sur les branches de l’ancre géante. C’est magnifique…
Et puis d’autres morceaux. Et d’autres encore, et d’autres
encore… Une part importante est laissée aux albums précédents, et il faut
admettre que la nouvelle chanteuse s’en sort bien. Bien sûr, elle n’a pas la
voix d’opéra de Tarja et on comprend par exemple (mais à regret) qu’elle
n’interprète pas The Phantom of the Opera. Néanmoins, ses versions de Dark Chest of Wonders, Nemo et autres, sont
très convaincantes. Du nouveau CD, ils joueront encore Amaranth et quelques
autres, mais pas Bye Bye Beautiful… On en déduit qu’ils ont fini par régler
leurs différends…
Même si tout est grandiose, un morceau en particulier
m’électrise. C’est Ghost Love Score, toujours. Un des premiers morceaux que
j’ai connu du groupe, un de mes préférés. Pour l’occasion, Flo me prend sur ses
épaules (merci !). Emotion ! Un serpentin unique, rouge, immense et
entremêlé, recouvre tout le parterre. Les lance-flammes se déchaînent,
pivotent, crachent tout ce qu’ils peuvent. Nous en sommes déjà au rappel, la
fin approche…
Comme
morceau de fermeture : I Wish I Had an Angel. De quoi finir en
beauté sous une pluie de confettis blancs et rouges. Malgré nos bis répétés,
ils ne reviendront pas. Près de 2h de concert tout de même !
On sort de là tout abasourdis, des musiques dans la tête
pour plusieurs jours. La Halle se vide gentiment, crachant par toutes ses
portes une foule noire mais souriante… De retour à la voiture, nous croquons
dans nos caracs et nous délectons de notre fameuse, unique et irremplaçable
bouteille de thé froid post-concert (une tradition qui va se perpétuer
longtemps !).
Ensuite, comme on fait vraiment les choses très bien…non,
non, on ne reprend pas le chemin du retour. On part du côté de Bâle-Campagne
rejoindre Iris, notre contact secret qui nous héberge gentiment ! Si c’est
pas de l’organisation ça.
Après une courte nuit (fichu passage à l’heure d’été), il
nous faut reprendre la route. Pas envie tout de suite d’autoroute, nous
empruntons les nationales jusqu’à Berne, traversons ce Jura magnifique,
quoiqu’encore un peu pluvieux… Un arrêt en Gruyère pour faire le plein de
meringues, une autre pause grignotage… Puis ce sont les mêmes haltes qu’à
l’aller : Florian à Lausanne, Aude à Ferney, et enfin Jonna aux Grottes.
Pfiou… Quel week-end… Un concert magique, mais pas
seulement. Des grands moments de délires, des concepts conceptuels, des fous
rires… Nous avons ainsi décrété qu’être gothique, ce n’était pas seulement
s’habiller en noir et porter des piques… Non, le concept est plus élaboré que
ça…mais se résume pourtant en un geste très simple :
Là, vous voyez, quand vous voulez !!
Et la preuve que c'est vraiment vrai, cette histoire de doigts levés :
Mon centième concert… Quel chiffre… Je suis contente :
le chiffre se rapportera désormais à une des meilleures performances live
auxquelles j’aie assisté… Cent concerts, ça en fait des heures passées à se
bousiller les tympans quand même… Mais pour célébrer cette performance
dignement, voici la liste complète, triable et interactive, de tous ces moments
(plus ou moins) inoubliables…
Dimanche 8 février, j'embarque direction l'Angleterre. Objectif : quelques jours à Torquay avec Géraldine, ma cousine ! Un court séjour, mais que de bons souvenirs ! Shopping sous une pluie battante, à l'abri d'un parapluie rose à 0.98p, dans un pub médiéval à manger de la soupe aux brocolis, les scones double crème - confiture de fraises, le buffet salade, les desserts triple portion au resto,
ces saletés de mouettes,
les litres de thé et les biscuits,
les balades au soleil, sur la plage,
les soirées films avec les colloc' de la Shared House, le frigo magique, les trains qui disparaissent,
et toutes les autres pitreries de la Maison Hantée !!!
Nous nous retrouvons, les danseuses du DTS, pour une séance photos pour le moins originale : dans une partie désaffectée de la gare de Lancy Pont-Rouge. C'est dans ce décor gris et maussade que nous posons, dans nos costumes bariolés. Malgré le froid, malgré la pluie, le résultat est convaincant ! Extraits :
Samedi 7 février. Après une matinée résolument Bollywood et la séance photos du Pont-Rouge, on se retrouve avec Yaelle à l'Arena pour un concert prometteur... Les Cowboys Fringants, nos Canadiens préférés, sont de retour !
La dernière fois, c'était il y a presque un an, fin avril 2007, aux Docks. Changement d'ambiance ! Aux Docks, salle minuscule et conviviale, nous étions au premier rang, compressés contre les barrières. Là, nous sommes perdus dans la foule du parterre, quelque part au milieu. Sur scène, d'immenses banderoles figurant certains morceaux de leur nouvel album L'Expédition, au style assez étrange...mais sympa. Ils entament d'ailleurs sur le morceau phare de l'album : Droit devant.
"Prépare-toi, petit garçon... Elle s'ra longue, l'expédition..."
Et c'est parti ! Ils ont toujours la même pêche, le même entrain, le même accent tellement déroutant... Mélangeant nouveaux morceaux et autres plus anciens (mieux connus du public d'ailleurs), ils donnent du rythme à la soirée. Les plus grands moments ? Ti-Cul, 8 secondes, La Catherine, ou encore Entre deux taxis, le dernier single en date. Ceux-ci sont repris par une foule hystérique et festive. On profite des mouvements de foule pour se replacer. Là ! On est bien, on voit bien !!
Il y a aussi des moments très intenses... Comment oublier La TêteHaute, morceau écrit pour un jeune de 19 ans cancéreux qu'ils ont connu et qui est mort récemment ? Les paroles sont touchantes, l'accompagnement au violon tire des larmes...
Et puis, après une entr'acte (on comprend bien qu'ils aient besoin de souffler en même temps !!), il y a eu le moment... LE moment. Plus Rien. Comme aux Docks, les lumières se tamisent, deviennent inexistantes. Et c'est dans l'unique lueur d'un spot bleuté intermittent, ponctué par des battements de coeur assourdis, que résonnent ces mots :
"Il ne reste que quelques minutes à ma vie / tout au plus quelques heures, je sens que je faiblis / mon frère est mort hier au milieu du désert / je suis maintenant le dernier humain de la Terre"...
C'est toujours un moment très fort... Seul regret : les cuivres. Aux Docks, c'étaient les trompettistes et autres saxophonistes, alignés au fond de la scène, qui avaient donné toute sa puissance au morceau. Là, ça manque...
Mais le suivant n'est pas manqué. Les Etoiles Filantes restent et resteront toujours leur morceau phare ! C'est toute l'Arena qui en fredonne les paroles, tandis que le parterre comme les gradins s'illuminent des milliers de lueurs de briquets ou de téléphones portables... C'est toujours tellement beau à voir !
Personnellement, j'aurai arrêté le concert sur ce morceau. Mais non ! Ils nous offrent encore deux rappels, et bouclent finalement sur un opus du dernier album : Tant qu'on aura de l'amour. Le message est clair au moins ! Et à la réflexion, c'est assez réfléchi de terminer là-dessus, parce que le dernier album est très doux-amer. Malgré des mélodies toujours entraînantes, les paroles égrènent, chanson après chanson, des histoires de vies ratées...
En bref, des Cowboys égaux à eux-mêmes, fidèles à leurs convictions et à leurs habitudes - un bon concert dynamique et réjouissant, de la joie, de l'émotion... A refaire ? ... Ouiiii !!
Les Cowboys Fringants : musique 19 / 20 show 17/ 20 public 18/ 20 - - - - - - moyenne 18 / 20
Mercredi 4 février - je m'apprête à réaliser un projet de longue date.
En 2003 je découvrais The Rasmus via leur album Dead Letters, et le fameux single In the Shadows. A ce moment-là, je me suis promis qu'un jour, une fois, je les verrai en concert ! Dans l'intervalle, ils se sont souvent produits, mais toujours en Suisse...allemande. Ce qui faisait loin à l'époque. Mais ce soir, 6 ans plus tard, je m'apprête à concrétiser cette promesse. Départ donc pour Berne - hé oui, toujours de l'autre côté de la roestigraben. La Suisse allemande ne s'est pas rapprochée, c'est moi qui ai grandi ! Avec une voiture et plus de moyens, tout devient plus simple !!!
Un voyage à étapes : train jusqu'à Lausanne, M2 jusqu'à Vennes où je rejoins Flo. Et départ donc, la banquette arrière débordant de madeleines, pains au choc', sandwichs, caracs et autres cochonneries... Un trajet sans histoires, route calme., avec une pause miam à Gruyères. Et nous voilà à la sortie d'autoroute que nous désigne notre ami mappy.ch ! Là...ça se corse. La belle route toute droite qu'on doit emprunter est bloquée ! Déviation ! La bonne blague ! Plan en main, un peu anxieux, on se met à chercher... Nous découvrons le Tierspital et ses sous-divisions (Grosstier- et Kleintierspital, trop mignon !) et les zones 20 de Berne... Mais en tâtonnant, en sortant à l'occasion du plan, nous voilà soudain dans une rue qui semble proche de la salle... On se parque, et là, miracle. Le Bierhübeli est LA, à pas 20 mètres. Mais que c'est beau ! Billets en main, on y est !!!
Passons rapidement sur les hontes quelque peu répétitives qu'on se tape à l'entrée, au guichet, au vestiaire, etc. C'est PAS not' faute si on comprend pas le swiss'tot... On est navrés, vraiment... Un brin pathétique quand même. Mais bon !
Le Bierhübeli est une petite salle, contenance égale aux Docks je pense, mais différente dans la conception. Elle me rappelle surtout la Salle du Faubourg de Genève (Luke en 2004, plus récemment les Présaturnales 2007) : haute de plafond, décor plutôt baroque... Très chouette. On se joint à la foule encore clairsemée pour assister à la première partie du concert : un groupe du coin, nommé Kerli. Ca vous dit quelque chose ? Oui, à nous aussi... Et en cherchant un peu, on a trouvé ce que ça nous rappelait :
... les Läckerli bien sûr !!! ... Hé bien, le biscuit vaut mieux que le groupe. Ce n'était pas mauvais, non... Mais juste complètement prévisible. Aucune inventivité, aucune recherche. Avec les 10 premières secondes de chaque chanson, on aurait pu nous-mêmes écrire la suite... Heureusement, les premières parties sont courtes ici, et bien vite la scène se libère. Encore un peu d'attente, le temps de réinstaller les instrument... Et soudain les lumières s'éteignent, et un par un ils arrivent sur scène. Un piafouilli féminin (saleté de groupies) accompagne la venue de Lauri, le chanteur et leader du groupe. Et boum ! Résonnent les accords de Livin' in a World Without You, hit du dernier album.
Immédiatement dans l'ambiance, on se met à sauter partout, Florian et moi, agitant les bras, gueulant les paroles... enfin, un concert rock quoi. Mais on se sent étrangement seuls. Le public suisse allemand n'est pas le plus expressif que je connaisse. Les gens restent statiques, agitant vaguement la tête, suivant certes le mouvement quand Lauri le lance, mais ne prennant jamais l'initative. Certaines de nos voisines nous regardent même bizarrement... En revanche, tous sortent appareils photos et natels pour filmer d'énormes bouts du concert.
A ce sujet, je dois décerner une mention spéciale au mec juste devant nous...qui a sorti son portable dès les premières secondes et a filmé en continu les vingt premières minutes... Là, la mémoire du téléphone se remplissant dangereusement, il a dû...effacer quelques clips porno pour faire de la place !!! Véridique !!! Derrière lui, on était morts de rire !!!
Après Livin', les Finnois enchaînent sur No Fear. On remonte le temps, celle-ci date de l'avant-dernier album (2005), Hide from the Sun. Et le flashback continue, In my Life de Dead Letters (2003) ... et l'énormissime F-f-f-falling, tirée d'Into (2001). Il faut dire qu'ils ont de quoi faire, avec 7 albums à leur actif ! Pour moi aussi, c'est une remontée dans le temps, souvenirs des moments où j'écoutais tel ou tel CD... Et les tubes s'enchaînents, simples, efficaces, bien menés. Malgré la foule peu réactive, Lauri s'ingénie à nous faire participer, chanter, scander... Ses trois compères sont aussi dans le move : le bassiste, Eero, copie conforme de Chad Mickael Murray, fait valser sa longue chevelure, sur la droite de la scène. Juste devant nous, le guitariste Pauli... Longs cheveux bouclés, genre coiffé à la dynamite, il est installé face à un gros ventilateur qui lui souffle en plein visage, créant une aura de cheveux tout autour de sa tête. Le batteur, Aka, tout au fond - on ne le voit presque pas mais alors on l'entend ! Il tape comme un malade, quelque soit le morceau... Beaucoup de chansons sont tirées du dernier album (évidemments), mais les anciennes ont aussi la part belle. Seul l'album Hide from the Sun est un peu délaissé. Ce qui ne me dérange pas franchement - à part Sail Away et Shot, peu de titres valent le détour.
Sur certains morceaux, Lauri prend la gratte. C'est drôle mais ça ne lui siet pas vraiment, lui et son look de rockeur pur et dur, cheveux longs, explosifs et blonds pour l'occasion, un air de ressemblance avec Sangoku ! Pas de plumes dans les cheveux d'ailleurs, ce qui nous déçoit un peu.
On approche de l'heure et demi de concert, quasiment tous les tubes sont passés, on sent qu'il va venir... Tii tii tii tii.... Dès les premières notes, la foule reconnaît In the Shadows. Ni une ni deux, Flo me prend sur ses épaules, et c'est perchée au-dessus de la masse que je vais pouvoir chanter :
"I've been watching, I've been waiting / in the shadows, for my time..."
Les filles autour de moi me regardent d'un air assassin, oscillant entre la jalousie, et le "Assis!". De toutes façons, je redescend bien vite. Bras dessus, bras dessous, on saute, on hurle tout ce qu'on peut ! C'est un moment énorme !!!
Suivent encore quelques titres, deux rappels... Guilty, First Day of my Life, Bullet, Live Forever... And then goodbye... Ils ont été géniaux, amicaux, chaleureux...presque étonnants pour des gens qui viennent du froid ! Ils ont dit qu'ils allaient boire un verre au bar...on resterait bien, mais la route nous attend ! Une queue interminable au vestiaire, la soif qui monte... Et puis enfin, on est assis dans la voiture, au calme, au frais, avec des notes de musiques plein la tête, et cette délicieuse bouteille de thé froid...et un plectre, orange, signé Pauli Rantasalmi. I've got it !!!
De retour à Lausanne, il nous reste à déguster nos caracs, à réécouter encore une ou l'autre chanson (Live Forever, trois fois) et, enfin, à s'endormir. Même si je ne les écoute presque plus aujourd'hui, ça m'a fait quelque chose de le voir, ce groupe que j'ai tant aimé, à quelques mètres de moi, "pour de vrai".
Dans la liste des choses à faire, ce soir, je peux cocher une case.
The Rasmus : musique 20 / 20 show 18/ 20 public 19/ 20 - - - - - - moyenne 19 / 20