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Salut, et encore merci pour le poisson !
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28 juillet 2008

Paleo - dimanche 27 juillet

dionysos1

Après une journée de repos, me revoilà à Paleo...pour la dernière fois avant longtemps ! Soirée petit programme ce soir : seulement deux groupes intéressants (vision purement subjective des choses of course).

Nous voilà donc assises dans la poussière de la Grande Scène, le soleil dans le dos, nous souvenant en riant de la verte prairie que nous avions trouvée mardi... Ce n'est plus guère qu'un souvenir ! Et voilà que débarque le groupe le plus allumé de la scène française - j'ai nommé Dionysos. Les joyeux lurons démarrent en fanfare, menés par leur chanteur extraordinaire et leur violoniste timbrée.

Un peu comme aux Artefacts, ils suivent l'histoire de la Mécanique du Coeur, en incluant au fil du concert des morceaux d'autres albums. Le décor est le même : grandes horloges dont les aiguilles tournent en tous sens et à toutes vitesses. Départ donc sur le début de l'histoire - l'arrivée de Joe chez la sorcière-qui-répare-les-gens, celle qui insère une mécanique en lieu et place de son petit coeur gelé... La violoniste est terrifiante quand elle joue la sorcière, sa voix grinçante fait frémir... Mais le plus impressionnant reste de la voir jouer !!!

L'avantage de ce groupe, c'est leur co-mmu-ni-ca-tion ! En constant lien avec le public, Mathias Malzieu nous livre des bribes d'humour débile...comme on l'aime ! C'est leur quatrième Paleo en huit ans, il le redira souvent, visiblement ému et toujours aussi heureux de retrouver le public de l'Asse. Puis commence un trip monumental sur les perruques vertes disséminées dans la foule. Sortant du stand de la BCV, elles font un malheur depuis le début de la semaine. Mathias les compare d'abord à des oeufs verts, en introduction de L'Homme qui Pondait des Oeufs. Lorsqu'un spectateur lui en lance une, il se la met sur la tête, puis dans le pantalon, décrétant qu'il fait trop chaud là-dessous !

Rapidement résonnent les accords de Song for a Jedi... Mais l'hystérie ! La foule reprend le refrain bien connu, tandis que les musiciens sur scène semblent repousser les limites de la gravité et sautent de plus en plus haut. Il n'y a pas que Mini-Jedi - tout le public est maintenant électrisé !

Puis vient La Métamorphose de Mister Chat, titre culte en live. La sorcière ayant transformé notre héros en chat, tous ses amis lui crient : "Ta gueule le chat ! Ta-gueule-le-chat !!". Ridicule sur le CD, ça devient exceptionnel en live - 30'000 personnes hurlant à l'unisson. Et la perruque verte revient. "Un chat comme ça" chante Mathias en brandissant l'immonde chose fluo. Puis, repérant un nuage fort fort moutonneux, il constate : "C'est une véritable mode, même le ciel se met à porter des perruques!". Un avion passant par là, il fait hurler un nouveau "Ta gueule le chat" à l'instant précis où l'appareil transperce le nuage... Enorme on vous dit !

On ne peut pas énumérer toutes ses frasques, il y en a bien trop. Notons tout de même l'apparition de sa collègue et copine Olivia Ruiz, venue l'accompagner sur Tais-toi mon coeur. A les voir sur scène, plus déjantés l'un que l'autre, on se dit qu'ils forment un beau couple. Mais alors, bonjour les enfants...

dionysos2

Et enfin, enfin ! Le moment que tout le monde attendait... Le traditionnel bain de foule de Monsieur. Comme d'hab, a-t-on envie de dire, Mathias se jette de la scène et remonte toouut le public, portés par ses fans. Arrivé non sans décombre à la régie, il l'escalade par l'extérieur, reçoit une ovation...puis replonge en sens inverse. Il fait le retour en roulé-boulé, ça va certainement plus vite. Quand on voit qu'il nous arrive droit dessus, pas le choix, on lève nous aussi les bras. J'ai touché un genou, ouuaaiiis !!! Lorsqu'il atteint la scène, il est hissé par son camarade guitariste qui le prend dans ses bras et le transporte en coulisses. Ca commence à durer, une vague inquiétude commence à nous gagner...quand il revient en bondissant comme un cabri. Increvable le mec...

dionysos3

Le show s'achèvera peu après. Une heure et demi de spectacle de tous les instants - ce qu'on attendait. Comme je l'ai lu quelque part, Dionysos, on peut ne pas aimer sur le CD ; mais on ne peut PAS rester de marbre devant un show en live ! Ils auront communiqué une énergie et une envie de sauter partout absolument dingue... On en redemande !

Dionysos : musique 17 / 20     show 17 / 20     public 20 / 20 - - - - - - moyenne 18 / 20


feu_paleo

L'excitation retombe peu à peu. Le temps d'aller se chercher un ultime miam-miam paléoien, et nous retournons près de la Grande Scène. La foule attend, assise, le lancement des feu d'artifice.
Ils démarrent sur la musique qui convient le mieux : Teardrop... Tandis que le ciel crépite d'étincelles colorées, nous nous berçons au rythme de Massive Attack. Mais bien vite lui succède Mika, puis Justice. Un morceau de chaque artiste ayant joué sur la Grande Scène - voilà l'idée. Sympa, parce que ça remémore la semaine passée sur la plaine de l'Asse... Malheureusement certaines musiques ne conviennent pas à une ambiance de feu d'artifice. On termine sur Mala Vida et le bouquet final, qui s'achète sur un smiley géant.


rem

Puis la foule se retourne en bloc vers la scène. Et R.E.M. débarque. Au niveau du show, c'est impeccable. Des caméras spéciales old school retransmettent le live simultanément sur les deux écrans habituels et sur un énorme écran placé derrière la scène, quadrillé en plusieurs rectangles. Les lascars enchaînent leurs titres...en oubliant malencontreusement de s'adresser au public. La première impression est donc mitigée. Surtout que le volume sonore est beaucoup, beaucoup trop fort. Les basses font vibrer les tyroïdes !
Au fil du concert, le chanteur se lâche. Il descend plusieurs fois juste devant les barrières de sécurité pour serrer les mains du premier rang. Et il se met à dialoguer.

rem2

Mes petites oreilles prirent hélas vite trop de décibels. Déjà malmenées tout au long de la semaine, là elles défaillaient. Je partis donc voir la fin du concert hors de la fosse, du haut de la colline. C'est de là que j'entendis le merveilleux final, composé à la suite de Losing my Religion, Supernatural Superserious et Man on the Moon.
Lorsque Losing... retentit, c'est la folie. Tout le site semble se figer. Pendant quelques minutes, le flot de personnes qui quittent le site s'interrompt. Et tout le monde écoute. Ca reste et demeure leur meilleur titre. Dans la fosse, les petites lumières des portables et caméras s'allument. Ca sent la centaine de vidéos prochainement sur Youtube ! Le mec à côté de moi s'exclame : "Les salauds ! Ils auront attendu le dernier moment pour la jouer !" Plutôt vrai...

Entre temps, pas que je m'ennuyais mais presque, m'est venue l'idée d'un système d'appréciation de tous ces beaux concerts dont je fais l'éloge... En trois notes :

- musique : c'est clair non ?! purement subjectif donc, sauf quelques critères : joué juste, géré les basses, etc.

- show : jeu de scène, motivation des musiciens, effets scéniques, etc.

- contact avec le public : l'a-t-on sollicité, fait participer ? lui a-t-on parlé ? poignées de mains, bain de foule ?

Voilà qui va donner pour R.E.M. : 15 / 20         19 / 20        14 / 20

Moyenne : 16 / 20. Oh que c'est rigolo ! Allez go, m'en va noter les autres !

Et voilà donc que s'achève l'utime concert de l'ultime soirée de ce 33e Paleo. Après un ultime jus de fruits, nous quittons la plaine. Déjà nostalgiques, déjà dans l'attente du prochain. A l'année prochaine !

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